C'est une pratique de l'hypnose, du nom de son inspirateur, Milton Erickson, né en 1901.
A l’âge de 17 ans, atteint de poliomyélite, il tombe dans le coma durant 3 jours. A son réveil, il est paralysé. Il passera plus de 8 mois allongé et fera de multiples expériences sur lui-même, parvenant ainsi à se rééduquer.
Devenu médecin, il contribuera grandement à faire évoluer la pratique vers l’hypnose que nous connaissons actuellement : non directive, et plaçant le sujet au coeur de son accompagnement.
Erickson n'a pas conceptualisé sa pratique; ce sont ses élèves ou disciples qui, fasciné par son savoir-faire et son savoir-être, l'ont modélisée.
L’hypnose ericksonienne induit un état de conscience qui permet d’accéder à l’inconscient. D’après Erickson, celui-ci est en effet un réservoir d’expériences, porteuses de solutions pour chacun.
D'autres praticiens d'exception ont, également, été particulièrement inspirants - tels que Dave Elman (1900 - 1967), pour ne citer que lui. En France, la pratique ericksonienne est très largement répondue.
Dans l'état de conscience "modifié", ou "élargie", que permet l'hypnose, la praticienne que je suis ne donne pas d’injonction : j'agis en tant que guide et je vous invite à communiquer, à écouter et à coopérer. Assis, vous ne dormez pas : vos entendez ma voix, vous gardez le contrôle. Je vous aide, simplement, à résoudre le problème ou la situation qui vous entrave en permettant.
Il faut avoir expérimenté personnellement ce que permet l'hypnose pour comprendre ce que tout ceci signifie et permet.
(tabac, alcool, nourriture...)
("je n'ai pas de chance", "personne ne m'aime"...)
(échecs, ruptures...)
Cet accompagnement ne convient pas aux personnes souffrant de troubles psychotiques.
L'adhésion du sujet est primordiale : une personne qui ne veut pas entrer en transe hypnotique (peur, résistance…) ne pourra pas être accompagnée en hypnose.